Les premiers papillons que l’on observe au printemps sont principalement des espèces qui ont passé l’hiver sous forme adulte sous abri. Comme le citron (Gonepteryx rhamni) papillon jaune qui traverse les prairies de son vol puissant. Ou encore les vanesses que l’on peut découvrir se chauffant au soleil sur les allées forestières, comme ce Robert le Diable (Polygonia c-album) rencontré en forêt de Saint-Germain le 1er avril lors d’une sortie Botanique.
Mais celui qui représente le mieux le printemps est le papillon Aurore (Anthocharis cardamines). Cette espèce de la famille des Pieridae, n’est visible sous forme adulte que de mars à mai en une seule génération (espèce univoltine). La chenille va se développer à la fin du printemps en se nourrissant de crucifères avec une préférence pour la cardamine des prés (Cardamine pratensis) d’où son nom d’espèce en latin. Au terme de sa croissance elle se chrysalide et cette dernière va rester en attente tout l’été, l’automne et l’hiver, pour donner un papillon au printemps suivant.
Aurore mâle avec l’apex orange des ailes supérieures butinant la cardamine des prés.
Aurore femelle avec les dessins caractéristiques de l’espèce au verso des ailes inférieures.